Poème surréaliste

"Les lumières dictées à la lumière constante et pauvre
passent avec moi toutes les ecluses de la vie.

Je reconnais les femmes à la fleur de leurs cheveux,
de leur poitrine et de leurs mains. Elles ont oublié le
printemps, elles pâlissent à perte d'haleine.

Et toi, tu te dissimulais comme une épée dans la
déroute, tu t'immobilisais, orgueil, sur le large visage
de quelque déesse méprisante et masquée. Toute
brillante d'amour, tu fascinais l'univers ignorant.

Je t'ai saisie et depuis, ivre de larmes, je baise partout
pour toi l'espace abandonné."




1 commentaire:

Anonyme a dit…

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